Suivre une formation est souvent synonyme de crainte pour certains salariés. Le souci de temps et d’argent sont les motifs prédominants de ce problème. Pourtant des dispositions ont été mises en place pour les travailleurs qui souhaitent acquérir de nouvelles compétences. Le congé individuel de formation, ou plus communément appelé Cif, est un congé dont le salarié bénéficie. Malheureusement, c’est une procédure que peu d’employés connaissent.
Les conditions
Tous les employés d’une entreprise peuvent jouir du Cif. Cependant, une ancienneté d’au moins 2 ans est requise pour les salariés en CDI. Par contre, les travailleurs en CDD doivent avoir rempli un quotta minimum de 24 mois durant les 5 années précédentes. En plus, il faudrait avoir passé 4 mois en CDD pendant les 12 derniers mois. Il est à noter que le Cif est une initiative venant de l’employé lui-même. En outre, il se peut que la formation que le travailleur souhaite suivre n’ait aucun lien avec le poste qu’il occupe au sein de l’entreprise où il travaille actuellement. Et cela pour des raisons qui le poussent à se réorienter, à se perfectionner ou acquérir de nouvelles compétences.
Les démarches
Il est assez fréquent que ce soit l’entreprise qui planifie des formations pour les employés. Dans le cas du Cif, les salariés sont les initiateurs de ce projet. Par conséquent, un employé doit aviser son employeur sur son intention de suivre une formation à l’extérieur. Il devra donc adresser une demande d’autorisation à son employeur 120 jours avant d’entamer le congé. Cette demande devra aussi contenir la période exacte de son absence ainsi que le motif. Ensuite, l’employeur est dans l’obligation de retourner une réponse 30 jours après la demande de son employé. Si le Cif est rejeté ou si l’employeur diffère la date du congé ; il doit justifier sa décision. Il est cependant primordial que si les décisions ne conviennent pas à l’employé, il sache communiquer avec son employeur. Trouver un arrangement entre les deux parties serait l’idéal.