L’obsolescence programmée est une pratique répandue et punie par la loi. Malgré tout beaucoup d’entreprises y ont recours, ce qui n’améliore pas la situation économique des consommateurs.
Pour commencer, l’obsolescence programmée, c’est quoi ? C’est mettre fin volontairement à un produit pour que le consommateur de ce produit en achète un nouveau nécessairement. Les entreprises utilisent cette technique pour gonfler les ventes. C’est quelque chose qui s’est grandement répandu ces dernières années, avec l’arrivée des nouveaux des produits technologiques comme les téléphones mobiles et les véhicules.
Certes, les garanties peuvent parfois supporter le coût, mais selon la stratégie de la marque, l’appareil est souvent obsolète après que la garantie ait pris fin. Cependant il existe des méthodes pour contrer l’obsolescence programmée.
Pour les voitures, ça constitue de gros achats, que ce soit pour un entrepreneur comme une personne lambda, et si la personne qui travaille a besoin de se déplacer avec du matériel, le véhicule risque d’être plus grand et sera un camion donc plus cher. Les pièces du véhicule sont ce qui est touché par l’obsolescence programmée, alors le véhicule entier n’a pas forcément à être jeté à la casse s’il est question de changer certaines pièces seulement. C’est pour ça que ce qui est recommandé est toujours des pièces d’équipement d’origine, ça sera toujours plus durable et efficace que des pièces d’occasion. Même si l’usage de la pièce détachée peut aussi la rendre plus vite obsolète, l’obsolescence programmée existe quand même, et prendre des pièces de qualité sera de toutes façons plus sûr.
L’obsolescence programmée est plus répandue pour d’autres appareils comme les téléphones. On ne peut pas y changer une pièce comme sur une voiture, ce n’est pas pareil. On favorise aussi toute cette obsolescence en prenant un autre portable dès que l’ancien n’est plus si rapide ou efficace. Ça peut être nécessaire, c’est vrai, mais il existe cependant des manières de contrer l’obsolescence programmée tout en évitant que le téléphone soit inutilisable.
Un des conseils à appliquer serait aussi le plus difficile à mettre en place, c’est de modérer son utilisation du téléphone. La technologie est devenue un aspect très présent dans nos vies, et en réduisant notre usage l’obsolescence sera retardée (dans l’optique d’avoir des appareils qui en sont victimes, il n’y a pas besoin d’être paranoïaque pour autant). Après on peut aussi essayer de réparer le téléphone, et si vous vous demandez pour votre voiture “Puis-je fournir une pièce de rechange d’occasion au garagiste ?”, on peut aussi faire la même sorte de demande à un informaticien compétent et lui apporter le portable defaillant. Ça fera gagner du temps et de l’argent aux consommateurs. Au final tout le monde n’est pas un professionnel, mais trouver quelqu’un qui peut vous aider pour réparer le lave-vaisselle ou le four sera plus rentable que d’acheter un nouveau produit.
Ça fera d’ailleurs en sorte que les entreprises qui pratiquent l’obsolescence n’aient pas de bénéfice sur la panne de la machine ou sur l’achat de sa remplaçante, et donc que l’obsolescence programmée en soi n’ait pas lieu. Si les consommateurs changent de portable seulement lorsqu’ils en ont la nécessité, alors les industriels s’en verront affectés et arrêteront peut-être d’envisager l’obsolescence programmée en voyant qu’elle n’est pas rentable pour eux.
Car une chose est sûre, l’obsolescence programmée n’est pas bonne pour les consommateurs mais ils ont un part de responsabilité dans l’affaire. Elle ne vient pas de nulle part, les entreprises ont compris que le rachat d’un bien lorsque l’ancien est inutilisable est systématique chez les consommateurs. Le terme naît lorsque dans les années 30, un riche new-yorkais déclare qu’il trouve dommage que les consommateurs de l’époque préfèrent attendre qu’un produit soit inutilisable pour en racheter un autre, qu’il faudrait accélérer le pas. Cette démarche à l’époque faisait ralentir l’économie, ce dont elle n’avait pas besoin après la crise de 1929.
D’autres avantages ont été trouvés à l’obsolescence programmée, elle aiderait à améliorer la productivité car elle fait augmenter la demande, ce qui créerait de l’emploi dans les usines. Aussi, elle pousserait les industriels à actualiser et améliorer leurs produits constamment, ce qui ferait avancer le progrès.
Par ailleurs, les consommateurs commencent à se rendre compte des partiques des industries. Les médias aident beaucoup à cela, et en découvrant qu’une marque rend obsolètes ses produits volontairement, les consommateurs n’auront pas une bonne image de celle-ci, ce qui fera mal à son image et ça affectera les ventes de la marque en question. Finalement, une dernier point négatif l’obsolescence programmée est l’aspect écologique. Les partis écologistes sont fermes et strictes sur le sujet et ce sont eux qui font le plus souvent avancer la législation sur le sujet. La surconsommation que provoque la pratique désormais punissable par la loi dans plusieurs pays du monde, est un réel problème qui entre en collision avec les intérêts des grandes industries. Par exemple, le premier août dernier les ressources renouvelables de la Terre ont été épuisées, et il faudrait attendre l’année prochaine pour recommencer à exploiter ces ressources, mais ça ne sera pas fait, bien évidemment.