Dans l’enseignement secondaire, les filières ultra-spécialisées sont rares. Si la plupart des lycéens effectuent un premier choix de spécialisation à la fin de la seconde, les principales filières S, L et ES ne déterminent pas encore le cursus qui sera suivi après le baccalauréat. Pour y voir plus clair, abordons donc ensemble les grandes options qui se présentent aux futurs étudiants… Nous évoquerons en particulier le cas de la prépa et des grandes écoles, un monde où la compétition fait rage. Les plus ambitieux auront donc tout intérêt à avoir recours à des solutions du type pge-pgo.fr pour faire la différence et intégrer l’école de leur choix.

L’Université : le chemin de la spécialisation

Puisant ses origines dans le Moyen Âge, l’Université est une institution honorable. C’est dans son creuset que naissent les grandes vocations de chercheur, et ce dans tous les domaines académiques. Si elle n’a pas toujours très bonne presse en France, surtout pour ce qui est des premières années de l’enseignement supérieur, elle peut cependant être profitable pour tous ceux qui sont certains de ce qu’ils veulent faire.

Ainsi, l’hyperspécialisation promise par la fac sera parfaite pour tous ceux qui excellent dans une matière en particulier. Il peut par exemple s’agir d’une langue vivante, comme l’allemand ou l’anglais. Certaines disciplines rares, comme les lettres classiques ou le japonais, peuvent aussi s’avérer intéressantes professionnellement parlant. Les débouchés varient selon les UFR, mais ce peut facilement être l’enseignement, en vue de passer le CAPES voire l’agrégation après un master. Des voies mixtes ou scientifiques facilitent quant à elles une professionnalisation plus large, notamment grâce à des stages ou des études en alternance (chimie, LEA, etc.).

Lors des vœux de terminale, le plus important est de se renseigner sur les effectifs universitaires afin d’éviter les filières les plus engorgées. Jadis, il s’agit des facultés d’histoire ; aujourd’hui, c’est plutôt la psychologie qui déborde d’étudiants sur plusieurs campus. Attention, certaines vocations comme la médecine sont de plus très concurrentielles : il faut être doublement motivé pour se lancer dans cette direction !

La professionnalisation par les DUT et BTS

Les BTS (brevets de technicien supérieur) et les DUT (diplômes universitaires de technologie) se veulent moins théoriques et plus concrets. Ces premiers, notamment, sont en marge du monde universitaire tout en appartenant à l’enseignement supérieur. Ces qualifications promettent un encadrement généralement meilleur que l’Université, avec une professionnalisation accélérée. En bref, c’est une excellente astuce pour des études courtes en vue de gagner rapidement sa vie. Si jamais les études finissaient par plaire, il existe en outre différentes passerelles pour effectuer des études plus longues, dans une université ou grande école par exemple.

BTS et DUT s’obtiennent normalement en deux années, de sorte qu’ils correspondent à un niveau bac + 2 et à un diplôme de type DEUG. C’est un bel équilibre entre études de qualité reconnues à l’international et assurance de trouver assez facilement un emploi. Quand le chômage des jeunes est malheureusement élevé, ce peut être le choix de la raison !

La voie royale des CPGE

Dans l’opinion publique, les classes préparatoires aux grandes écoles incarnent la filière la plus élitiste à la suite du bac. Pour tenir le rythme, elles demandent à la fois des facilités et une grande capacité de travail.

Les élèves de prépa ne comptent pas leurs heures… À côté des cours, le travail personnel à fournir est énorme. Il faut aussi savoir être optimiste et prendre du recul, car beaucoup d’élèves finissent par déprimer parce que les résultats scolaires dans une classe préparatoire sont nécessairement inférieurs à ceux connus pendant les années de lycée. En outre, les CPGE ne rassemblent généralement que « la crème de la crème », de sorte que l’on peut avoir été premier de sa classe en terminale puis obtenir la mention TB au bac… pour finalement être classé parmi les derniers dans sa prépa.

Les classes préparatoires aboutissent sur des concours, d’où leur difficulté. Les établissements proposant des CPGE sont déjà classés entre eux, et il en est de même pour les grandes écoles qui en sont l’aboutissement. On en trouvera un bel exemple en consultant le classement des meilleurs écoles de commerce. Très clairement, ce sont trois écoles franciliennes qui dominent généralement : HEC, ESSEC et ESCP. Mais même toutes celles qui suivent, dans le top 10 voire le top 20, assurent des avenirs plutôt radieux ! Du coup, les prépas commerciales sont de plus en plus appréciées, y compris lorsqu’elles sont « intégrées » à une grande école. Si vous avez peur de ne pas pouvoir payer les frais de scolarité parfois élevés des grandes écoles les plus prestigieuses, sachez qu’il existe des prêts spécifiques ou la possibilité d’un contrat en alternance avec une entreprise (moyennant une durée d’étude légèrement plus longue).

Les débouchés sont assez peu nombreux pour les lettres (ENS, ENC, écoles de journalisme…), mais certaines écoles de commerce ouvrent des concours littéraires. De toute façon, une prépa littéraire est une excellente formation et un bon moyen de se passer des deux premières années de fac, généralement les plus décriées. Le système des équivalences est très au point, de sorte qu’aucun étudiant ne se retrouve plus piégé.

Dans l’imaginaire commun, les CPGE scientifiques bénéficient d’une aura certaine. MP, PSI et PC peuvent permettre d’entrer à Polytechnique, à Centrale ou aux Mines, entre autres écoles d’ingénieurs tout à fait recommandables… Il existe également des écoles d’agronomie pour les passionnés. Les formules possibles en France sont en fait très nombreuses, et c’est une excellente chose pour encourager la floraison de talents aussi divers que variés, sachant que chaque étudiant a tout intérêt à trouver son épanouissement personnel en même temps que sa filière d’étude de prédilection. L’économie et la société françaises auront beaucoup à y gagner !

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